Le Carnet

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Chaque étape de notre CARNET DE VOYAGE est racontée ci-dessous.

Il vous suffit de cliquer sur la partie qui vous intéresse.

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Iles Ballestas et oasis de Huacachina

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LA PANAMERICAINE

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Vallée et Canyon de Colca

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CUSCO

Vallée Sacrée des Incas

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Sinon, laissez vous porter par le hasard : tout ce que nous avons vu au Pérou est superbe !!

Merci pour votre patience

 

TRADUCTION DU BLOG EN :

ANGLAIS

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 07:49

EL SOROCHE

 

mal des montagnes

Mirador des Andes - 4850 mètres

Bon, vous l'avez compris. Je souffre du mal des montagnes. Nous en souffrons tous à des degrés divers d'ailleurs.

Seuls deux d'entre nous, Y. et C. y échappent. J'échaffauderai une hypothèse plus bas.

Je n'ai cessé de répéter à qui a voulu l'entendre qu'un voyage au Pérou était différent de tous les autres voyages : le pays se mérite, il met l'organisme à rude épreuve.

 Le plus amusant, c'est qu'on le savait avant de partir !!. Mais aucun de nous ne regrette.

Alors, ce mal des montagnes, me direz-vous, il se manifeste comment ? (si vous avez lu les articles sur AREQUIPA, vous devez en avoir une petite idée).

Et bien, il se manifeste en principe, quelques heures après l’arrivée en altitude. Les symptômes sont "limités" (si on peut dire !) à des maux de tête, point de pression à la tête (j'ai comparé ce que je ressentais dans mon crâne aux tambours du Bronx), des nausées, des vomissements, des saignements de nezdes bourdonnements d’oreilles, des palpitations, des vertiges, une grande lassitude et les intestins en vrac. (mais qu'en termes polis, ces choses là sont dites !!!)

(Attention, je ne suis pas docteur, je ne fais que rapporter ce que nous avons vécu)

Sommes-nous tous concernés ?

Plus on s'élève, plus les risques d'être atteint du mal des montagnes augmentent et ce mal d'altitude n'obéit à aucune règle.

Je pensais que c'était une question d'âge. Ruth, la guide que nous avons eue pendant 5 jours dans la région de CUSCO nous a dit :

"j'accompagne beaucoup de treks en forêt amazonienne avec des jeunes de l'UCPA notamment. Et bien, dans mon dernier groupe, les garçons tombaient comme des mouches !!"

Jean Pierre Herry, médecin de la fédération française de la montagne et de l’escalade : "N’importe qui, sportif ou non, peut souffrir du mal des montagnes. Cela dépend de plusieurs facteurs tels que l’état de fatigue ou d’éventuelles carences en fer. Les femmes semblent un peu plus touchées. Les enfants ne sont normalement pas plus exposés que les adultes, mais leur comportement très actif peut entraîner une plus grande fréquence de troubles. Les personnes âgées, elles, semblent moins touchées. Certaines personnes ont une réelle susceptibilité au mal des montagnes. Elles sont atteintes avant d’atteindre 2 500 mètres. ....".

Prévention

Avant tout, il faut monter progressivement (c'est bien pour cela que nous avions prévu 3 jours à AREQUIPA, mais il faut croire que ça ne marche pas toujours ).

La seule altitude d'Arequipa a été suffisante pour déclencher les symptômes associés au mal des montagnes.

Solutions

- s'hydrater sans attendre d'avoir soif

- mâcher (et conserver dans la bouche comme une chique) les feuilles de coca. C'est ce que font les Andins et c'est ce que j'ai fait : ça calmait au moins mes maux de tête

- si vous n'aimez pas la feuille de coca, buvez du maté de coca (c'est de la tisane avec la feuille de coca)

- avant de partir, j'étais allée voir mon médecin qui m'avait prescit du Diamox (attention aux contre indications) et m'avait conseillé de ne pas oublier le Doliprane (j'en ai fait une grosse consommation)

- l'idéal, semble-t-il est l'aspirine (si on la supporte). Les deux de notre groupe qui n'ont jamais souffert du mal des montagnes s'étaient mis au régime Aspégic 500 avant de partir et n'ont jamais cessé d'en prendre pendant le voyage.

- N. et D. étaient allées voir leur homéopathe : voilà la prescription (malgré des moments un peu difficiles, elle a suffi à N.) 

   . BORAX 9 ch : pour le changement d'altitude 5 gr le matin
   . COCA 9 ch   : pour l'altitude 5 gr 3 fois par jour
   . GLONOINUM 9 ch + BELLADONA 9 ch en cas de maux de tête

Comme je l'ai dit, je ne suis pas toubib. Ce que je rapporte ci-dessus est le fruit de notre courte expérience.

IL EST CONSEILLE DE CONSULTER SON MEDECIN AVANT DE PARTIR.

En ce qui me concerne, rien de tout cela n'a marché et au bout de 3 jours sans manger et à passer la majeure partie du temps à dormir à l'arrière du minibus, j'envisageais sérieusement de me faire rapatrier sur LIMA pour attendre mes compagnons au niveau de la mer. (Ah ! l'altitude ZERO, qu'est-ce que ça doit être  bien !) 

Heureusement, lorsque nous sommes arrivés à PUNO  (près de 3900 m) sur le Lac TITICACA  un médecin m'attendait à nôtre hôtel (appelé par Maverick depuis le minibus) et après avoir longuement interrogé ma soeur sur mon profil clinique m'a administré les soins suivants :

Notez qu'il parlait en espagnol, ma soeur lui répondait en anglais, et moi j'étais ... à l'ouest.

1°/ - il a écarté le Diamox d'un revers de main

2°/ - il a dit que ce que j'avais dans le ventre était dans ma tête et vice versa. (je pense que ça devait être très profond comme remarque !)

3°/ - il m'a fait une intraveineuse à base de "metoclopramide" *

4°/ accompagné d'un traitement de 3 jours - en comprimés -  de ce même médicament accompagné d'antibiotiques (son assistant m'a donné seulement le nombre de cachets dont j'avais besoin compte tenu de sa prescription). Bonne gestion, on devrait prendre exemple !

5°/ Une "dieta liquida (sopa, té, maté, agua minéral, coca-cola !...)" 

Comme je suis une incorrigible curieuse, je suis allée voir sur internet (Doctissimso) ce qu'était cette "metoclopramide" qui m'avait résuscitée !!. Et bien, je n'en reviens pas encore, c'est tout simplement du Primpéran.

J'en déduis donc qu'il n'existe pas de traitement à proprement parler du mal d'altitude mais plutôt un traitement des symptômes associés et qui peut donc varier d'une personne à l'autre.

Quoi qu'il en en soit, dès le lendemain matin (en plus c'était mon anniversaire !)  ET JUSQU'A LA FIN DU SEJOUR qui a eu lieu à près de 4000 mètres d'altitude, je n'ai plus ressenti aucun symptôme, si ce n'est un essoufflement à la marche en "grimpette" (et ça grimpe à CUSCO et au Machu Picchu), rien que de très normal somme toute, compte tenu des conditions.

J'ignore si ces informations peuvent rendre service.

Bien que le traitement que j'ai eu ne relève en aucune façon de l'automédication, je le mets ici car, chaque fois que nous avons discuté avec d'autres touristes (français, canadiens, etc), le sujet de conversation récurent était ce fameux mal des montagnes.

Je montrais alors mon bras avec la trace de l'intraveineuse en précisant que le traitement avait été radical. Et chaque fois, ces gens m'ont demandé l'ordonnance pour noter la prescription  .....

D'accord, mon Docteur "miracle" m'a un peu loupée au niveau de la piqure !! (le blanc c'est du coton) 

INTRAVEINEUSE.JPG

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