Vous faire partager mes émotions, mes découvertes, mes coups de coeur... et plus encore si je peux, en vous racontant mon dernier voyage au PEROU Sans prétention : simplement un partage, je le répète. Et tant mieux si certains aiment et y trouvent des réponses.

LA PANAMERICAINE, ROUTE MYTHIQUE

 

Après le repas à PUERTO INKA, Sylvio nous a conseillé de nous installer confortablement dans le minibus et d'admirer le paysage. Nous arriverons à AREQUIPA vers 20 heures.

Il nous promet également une halte pour voir des dauphins ... enfin, si nous avons de la chance

PANAMERICAINE-DAUPHINS-2.JPG

et nous en avons ! (JL a été le seul à réussir une photo correcte) mais je crois pouvoir dire, au nom de nous tous, que nous avons ressenti un vrai plaisir d'enfants !

Lorsque nous avions préparé notre circuit, j'avais bien noté ces longues heures à passer sur la route (à ce moment-là, pour moi ça n'était qu'une route) sans trop me poser de questions.

Mais maintenant que nous sommes dessus, je me rends compte à quel point cette Panaméricaine est prenante, surprenante, toujours changeante : un spectacle à elle seule.

Mythe, mythique : voici deux mots qui sont associés immanquablement à la Panaméricaine. Et c'est vrai qu'elle vous prend rapidement la tête !! et vous en oubliez la durée du trajet. 

Un peu d'histoire avant de revenir à la nôtre (d'histoire) :

La Panaméricaine relie l’Alaska à la Terre de Feu, de Fairbanks à Hushuaia sur près de 25.000 kilomètres (en fait selon les tracés pris en compte, sa longueur peut varier jusqu'à près de 48.000 Km) et traverse 15 pays  et quatre zones climatiques en passant par des déserts, forêts, volcans, et pampa. ! (rien que du rêve !).

L'idée d'une voie traversant les Amériques voit le jour en 1889 lors d'une première conférence Pan Américaine. C'est seulement en 1923, lors de la 5e conférence panaméricaine, que le chantier pour la construction de cette route prend forme.

En fait, la Panaméricaine est un raccord des différentes autoroutes construites par les pays participant au projet *

L'objectif  était de créer un réseau d'échanges commerciaux entre les différents pays des Amériques. Et, a priori, cet objectif est atteint car nous croiserons peu de voitures, mais en ce qui concerne les camions : "oh ! my God !!!".

Revenons, comme je le disais plus haut à notre histoire.

Je suis installée, comme à mon habitude au fond du minibus et j'observe - par la fenêtre arrière - avec curiosité d'abord puis fascination rapidement, ce qui se passe sur cette route.

On traverse des villages : nous passons dans celui-là au moment de la sortie des écoles. Notez la  tenue des enfants : la même pour tout le monde pour gommer les différences sociales, comme dans beaucoup de pays d'ailleurs.

PANAMERICAINE-SORTIE-D-ECOLE.JPG

Ca met tout le monde au même niveau en évitant la surenchère pour les fringues, les accessoires et autres chaussures dont je tairai la marque (tu me suis, Jade ? - c'est ma petite fille -).

La route longe l'Océan Pacifique. Vu de France, je m'étais dit que nous ferions une promenade de santé au niveau de l'eau. Quelle erreur !!!.

C'est vrai, nous longeons l'Océan mais, c'est en hauteur - nous nous élevons peu à peu - et la route ressemble plus à une route de montagne que de bord de mer. Bien que nous circulions quelquefois entre deux parois rocheuses sur une partie parfaitement rectiligne à perte de vue, nous sommes le plus souvent dans des lacets, au milieu d'un "désert montagneux", de rochers, de caillasses, d'éboulis, (je manque de mots), au bord de précipices et en bas, les vagues qui viennent se fracasser sur le rivage.

 

 

Brutalement, à la sortie d'un virage : une baie qui prend des allures de palette de peintre. (si ma mémoire ne me trahit pas, c'est du riz)

Et la Panaméricaine s'enfonce tout au fond de cette baie par la gauche et la contourne pour revenir ensuite en face  (à 500 m à vol d'oiseau) et continuer vers AREQUIPA.

PANAMERICAINE CHAMP 2 PANAMERICAINE CHAMP 1

On ne peut s'empêcher, aussi, de remarquer assez rapidement des petites chapelles le long de la route, souvenir d'une vie qui s'est arrêtée là.

PANAMERICAINE CHAPELLECombien de routiers ont-ils fini leurs jours entre montagne et océan ?. Beaucoup certainement car les chapelles sont nombreuses et presque toutes fleuries et bien entretenues.

SYLVIO nous signale un bus couché sur le côté : l'accident s'est produit il y a deux jours.

PANAMERICAINE-ACCIDENT.JPG

N.B. : la quasi totalité des photos présentées sur cet article a été prise en marche à travers la vitre arrière du minibus (heureusement très propre). La qualité en a un peu souffert mais j'espère que ça vous fera quand même rêver !!. 

La nuit est tombée et nous approchons péniblement d'AREQUIPA car la circulation est devenue vraiment très dense ! Aux camions se sont ajoutées maintenant toutes les voitures d'AREQUIPA, la deuxième ville la plus peuplée du PEROU et située à 2300 mètres (même si, pour l'instant on ne s'en est pas rendu compte, vous verrez que ça a son importance). Sylvio nous dépose à l'hôtel "la Casa de Melgar" (près de la place d'Armes) et part rejoindre sa petite famille.

Quant à nous, après nous être installés, nous faisons connaissance avec Maverick qui nous accompagnera à partir de demain après-midi.

Nous sommes très fatigués  -  notre Ecolodge de ce matin et les lignes de NAZCA sont très loins - aussi nous décidons de faire une "tisane" party dans nos chambres. 

Quelle journée !!!

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*Alaska, Canada, États-Unis d'Amérique, Mexique, Guatemala, le Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica,Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Chili,Argentine.

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D
<br /> <br /> bonjour à FELIX le shaman rencontré ce jour là de manière si particulière - comme dans un rève - et je continue de rever ....<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> C'est fait : je me suis super concentrée et j'ai envoyé un message subliminal à FELIX !!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Que de souvenirs pour ma mère. Elle avait pris la panamérica au lendemain d'un petit tremblement de terre, elle était complètement ensablée, son bus dut attendre des heures que les ouvriers<br /> enlèvent le sable à la pelle. Ton diaporama est super intéressant. Merci pour ce partage   A bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je n'ai heureusement pas eu de tremblement de terre : heureusement pour les locaux qui n'étaient pas encore remis des inondations.<br /> <br /> <br /> Quant à la Panaméricaine, comme je le dit dans l'article, elle m'a fascinée !!.<br /> <br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />