Lorsque j'ai commencé à rédiger ce carnet de voyage, j'étais tellement pressée de rentrer dans le vif du sujet que je n'ai pas abordé l'arrivée à l'aéroport de LIMA. Voilà qui répare l'oubli. Lorsque vous arrivez à l'aéroport Internacional Jorge Chávez de LIMA après 24 heures de vol (vol province AMSTERDAM pour ce qui nous concerne + vol AMSTERDAM LIMA), la première chose qui surprend .... rien en fait ... c'est un aéroport qui ressemble à tous les autres, tout au moins dans sa zone d'arrivée. Si, une différence tout de même : il fait chaud !! alors qu'à notre départ, hier matin, nous étions dans le froid et sous la pluie et que 15 jours avant, il neigeait !. On note également la présence importante de patrouilles de police ou de douane. Justement parlons douanes. Dans l'avion nous avons rempli, comme tout le monde, - et comme pour tous les voyages hors du territoire français - la fiche d'immigration. Cette fiche, il faudra la présenter avec notre passeport à l'accueil des différents hôtels où nous séjournerons et au guichet de l'immigration au moment du départ du territoire péruvien. Alors, sachez qu'il faut veiller sur elle précieusement. En attendant que nos bagages défilent sur le tapis roulant, je vais échanger 150 euros à un bureau de change présent dans cette zone. Il en existe plusieurs ainsi que des distributeurs automatiques. Le passage en douane est toujours un moment de stress pour moi, même si je n'ai rien à me reprocher. J'ai l'impression que j'ai la physionomie d'un contrebandier !!. Et je m'efforce systématiquement à penser à des choses positives, à sourire (figé certainement), bref, toutes sortes de techniques de lâcher prise pas vraiment efficaces, je dois l'avouer !!. A LIMA, pendant que j'attends dans la file d'attente, je note qu'un douanier, près d'un portique, demande aux voyageurs d'appuyer sur un bouton qui devient tantôt rouge, tantôt vert. J'observe et j'en déduis très vite que le contrôle des bagages va résulter de cette loterie quelque peu inattendue dans ce lieu !!. Ici, ce n'est pas le sourire ou l'allure - décontractée ou anxieuse - qui va déterminer le contrôle, mais le hasard !! un jeu de roulette !! (rassurez vous, elle n'est pas russe). Donc nous passons la douane en appuyant sur ce gros bouton : VERT on passe (ça a été mon cas !), ROUGE on a droit à un contrôle (cela a été le cas de ma soeur et de son mari, du coup). La visite des bagages a été rapide et nous nous sommes retrouvés rapidement dans le hall d'arrivée où nous sommes assaillis de propositions concernant nos bagages, un taxi ... dont nous n'avons que faire. Nous cherchons notre nom sur un panneau : c'est le véhicule de notre hôtel qui nous récupère après qu'une charmante jeune femme nous ait un peu briefé sur notre séjour au milieu du brouhaha de l'aéroport. Il est situé à une dizaine de kilomètres du centre historique de LIMA, en bordure de l'Océan, et à 17 kilomètres du district de Miraflorès où nous nous rendons.
Bien que cela ne fût pas le cas à notre arrivée, notre guide nous conseille de faire attention à ne pas prendre n'importe quel taxi au Pérou. Le Ministère des Affaires Etrangères français donne ces conseils aux voyageurs sur son site : "Taxis : il est recommandé aux voyageurs arrivant au Pérou de faire preuve de prudence au moment de choisir son taxi et de privilégier les compagnies régulières identifiées comme telles, une fois à bord de l’un d’entre eux, d’adopter certains réflexes comme celui de condamner les portes et de remonter les fenêtres arrière (sans toutefois les fermer totalement), en gardant ses affaires personnelles à ses pieds, à l’abri des regards. Le consulat peut vous conseiller une compagnie de taxi de type « taxi seguro ». Je n'ai aucun intérêt personnel à faire la promotion de ce site, mais je le trouve très intéressant à consulter avant d'entreprendre un long voyage. |