Le Carnet

Comment lire les articles ?

Chaque étape de notre CARNET DE VOYAGE est racontée ci-dessous.

Il vous suffit de cliquer sur la partie qui vous intéresse.

LIMA

Iles Ballestas et oasis de Huacachina

NAZCA et Puerto Inka

LA PANAMERICAINE

AREQUIPA 

Vallée et Canyon de Colca

Lac TITICACA

CUSCO

Vallée Sacrée des Incas

MACHU PICCHU

DERNIERS JOURS

 

Sinon, laissez vous porter par le hasard : tout ce que nous avons vu au Pérou est superbe !!

Merci pour votre patience

 

TRADUCTION DU BLOG EN :

ANGLAIS

ESPAGNOL

VIETNAMIEN

  (clic sur la langue choisie)

 

 

 

 

 

 

 

 

27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 11:45

poupee-cholita-arequipa.jpg

J'ai déjà eu l'occasion de parler de l'artisanat populaire péruvien et du plaisir que nous avons pris - et qui fait partie du voyage et du quotidien des touristes - à flâner sur les marchés, que ce soit à CHINCHERO ou à PISAC pour ne citer que ces deux là.

Au risque de me répéter, l'artisanat péruvien est l'un des plus variés du monde mais également une activité essentielle pour la survie de milliers de familles.

Comme tous les touristes nous avons acheté - après avoir marchandé !! -  un certain nombre de produits à ramener en FRANCE pour les amis, la famille ... et pour prolonger le voyage chaque fois que les yeux se posent sur cet  'objet" quel qu'il soit.

J'ai évoqué la quena et l'ocarina, le jeux d'échecs (entre autres) mais, à l'occasion des fêtes de Noël qui approchent, je voudrais vous présenter la poupée "Cholita".cholita-4.png

C'est une poupée artisanale réalisée entièrement à la main, en coton et laine naturelle vêtue des habits typiques du Perou.

poupee-cholita.gif

Je suis tombée en amour (comme disent les québecois) devant l'une d'entre elles, achetée par ma soeur à CHINCHERO : elle l'a immédiatement baptisée Juanita (je m'appelle Janine !).

Ces poupées sont très attachantes : il se dégage de leur visage "dilaté", de leurs grands yeux et leur grand sourire, une telle gentillesse alliée à tant de simplicité qu'on a immédiatement envie de la serrer contre soi !! pour faire de gros câlins.

Et en cette période, c'est de circonstance !!

poupee-cholita.gif

26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:54
           

Les touristes visitant le Pérou sont amenés, à un moment ou un autre, à mâcher des feuilles de coca pour combattre « el soroche » le mal des montagnes. Peu d’entre eux y échappent. 

J’y ai eu droit … comme mes compagnons de voyage et j’ai pas mal écrit là-dessus dans différents articles de ce blog. (tout a commencé ) 

Je ne suis pas naïve au point d’ignorer le « côté sombre » de cette feuille de coca : le trafic de drogue. 

Mais là n’est pas mon propos. 

Je veux rester volontairement dans l’histoire (la petite et la grande) de cette plante - produit de consommation traditionnelle, - dont les feuilles, en boule dans ma joue, (la boule n'étant pas mastiquée mais chiquée comme du tabac pour en extraire le jus), m’ont quand même soulagée.

 

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Pour la petite histoire, on appelle les « mastiqueurs" des "coqueros".

 Observez la joue gonflée par la chique.

 

 

L'autre façon d'en consommer est l'absorption de tisane de feuilles de coca, aux effets toutefois limités.

AREQUIPA COCA
DE LA COCA…
Le cocaïer est un arbuste tropical qui pousse entre 700 et 1 800 mètres d'altitude en Amérique du sud - et notamment au Pérou - dans les régions tropicales humides. 

Il en existe environ deux cents espèces.   

Le cocaïer cultivé est un arbuste de 50 cm à 2 m de haut, à port ramifié.

Il forme de petites fleurs blanches donnant des fruits (baies) rouges et est cultivé pour ses feuilles (coca). Les feuilles sont allongées, longues de 2 à 8 cm et comportent une zone elliptique caractéristique, l'area, délimitée par deux plis.


Coca.jpg  

Sa consommation :
Les feuilles de coca sont consommées traditionnellement dans les Andes depuis la nuit des temps, probablement depuis au moins 5 000 ans. 

Elle joue un rôle important dans la culture andine, à travers ses utilisations rituelles ou médicinales.
 

Les légendes incas attribuent l'origine de la coca au dieu Inti qui l'aurait créée pour apaiser la soif et la faim des Incas.  

Chez ces derniers, la coca était une plante divine et la feuille était le symbole de la divinité réservé aux personnes de très haut rang. 

L'usage s'en est ensuite répandu accéléré en cela par la conquête espagnole. 

"La mastication de la coca fut rapportée dès les premières explorations de l'Amérique, notamment par Amerigo Vespucci en 1507. 

Au milieu du seizième siècle, elle fut déclarée nécessaire au bien-être des Indiens par le roi d'Espagne, Philippe II, et les colons espagnols encouragèrent son usage, la fournissant aux Indiens pour augmenter le rendement du travail dans les mines des nouvelles colonies.

Le clergé local prélevait même un impôt sur le commerce de la plante qui représentait d'ailleurs l'essentiel des revenus des évêchés de Cuzco et de Lima  à la fin du seizième siècle.

Bien que de la coca ait été envoyée de temps en temps en Europe, du dix-septième au dix-neuvième siècle, son usage resta très limité."


coca3Elle fut popularisée en Europe, d'abord par un essai publié par un neurologue italien, Paolo Mantegazza, en 1859, puis par un pharmacien corse, Angelo Mariani.

En 1863, Angelo Mariani, alors préparateur de pharmacie, développe une boisson tonique, réalisée à partir de vin de Bordeaux et d'extrait de feuilles de coca. 

Connue comme « vin Mariani », elle est commercialisée à l'époque sous le nom de « Vin Tonique Mariani (à la Coca du Pérou) ». 

La boisson eut un énorme succès qui lui valut la célébrité dans toute l'Europe. 

coca pape

Le Pape Léon XIII, en signe de son approbation officielle, lui décernera une médaille « spéciale » : le pape avait toujours une fiole avec lui en cas de nécessité.  

 

Drogue légale, elle contient entre 6 à 7 mg de cocaïne dans une bouteille.  

En France, la version cocaïnisée du vin Mariani sera autorisée jusqu'en 1910. 

Après la mort de Mariani en 1914, ses héritiers arrêteront la production du vin dans les années 1930.

Il créent une nouvelle boisson appelée Tonique Mariani qui restera en vente dans les pharmacies jusqu'en 1963.

COCA1

coca4.png

 

 

Je me souviens, qu’enfant, ma grand’mère, très croyante et très pratiquante, m’envoyait à la pharmacie du coin acheter cet elixir alcoolisé, ce qui ne manquait pas de m’interroger.

J’ignorais alors qu’elle avait la bénédiction papale !!!. 

 

 

 

 

 

..... AU COCA COLA
Cette boisson aurait inspiré la création en 1885 du docteurcoca5.jpg Pemberton, le "French Wine Coca" ancêtre du Coca-Cola qu'on connaît aujourd'hui sans alcool (à cause de la prohibition de 1886 dans l'État de Géorgie) et sans cocaïne (depuis 1906). 

Dans ce dernier, dont le brevet fut déposé en 1886 mais modifié ensuite, le vin était remplacé par un extrait de noix de cola puis l'eau plate par du soda.


 C'est un autre pharmacien, Asa Candler, qui racheta les droits en 1892 et fonda la Coca-Cola Company. 

Au début du vingtième siècle, les dangers de la cocaïne devenant de plus en plus documentés, l'alcaloïde fut retiré de la formulation du Coca-Cola dont la concentration en caféine fut augmentée.

coca-sac-copie-1.gif

 

 

 

 

Des feuilles de coca, dont la cocaïne a été éliminée, continuent néanmoins à entrer dans sa fabrication.
La composition exacte du Coca-Cola reste cependant toujours secrète.
 

 

 

C’est pas sympa, ce "télescopage" de l’histoire !!!

 

SOURCES : Wikipedia et http://www.didier-pol.net/8his-coc.htm

 

19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 05:47

Comme je l’ai fait en d’autres occasions, j’ouvre les portes de ma “Planète” à un visiteur de mon blog qui souhaite apporter sa pierre à l’édifice et dont j'apprécie sa vision des voyages.
Voici comment Adriana de Viventura s’est présentée à moi lors de notre premier contact :

“Nous sommes un tour opérateur spécialisé dans les circuits en Amérique du Sud, nous avons un marché pour la France, l'Allemagne et les États-Unis.
Nous croyons vraiment au tourisme responsable, c'est pour cela que nous n'allons que dans les hôtels tenus par des locaux et les entreprises locales de chaque ville visitée.
Nous donnons la possibilité à nos voyageurs de pouvoir se rapprocher des communautés de chaque pays visité. Pour chacun de nos voyages vendus nous reversons un pourcentage du prix du voyage à la fondation viSozial qui opère en Amérique du Sud sur des projets d'éducation, de santé, d'infrastructure et de réinsertion.”


Je reproduis donc ci-après, l’article qu’Adriana m’a envoyé.

visozial.jpgphoto Visozial


Écoles de Capachica au Pérou


Histoire :
L’association viSozial a été créée en 2006 en Allemagne et a obtenu la qualification d’association à but non lucratif (similaire à une association de loi 1901).
L’idée de mettre en place l’aide au développement durable avec l’association viSozial en Amérique du Sud se déclencha déjà en 2001 avec l’engagement du tour-opérateur Viventura qui s’est spécialisé dans le tourisme responsable en Amérique du Sud. Dès lors, de chaque participant au voyage, 30 euros du prix du voyage sont reversés aux projets sociaux ou écologiques.
Comme chaque année, viventura a organisé un jeu de noël pendant lequel ils récupèrent entre 5 000 et 10 000 Euros pour aider au financement d'un projet. Cette année, 5 000 € ont été reversés à visozial pour le financement du des déjeuners des enfants des écoles de Capachica au Pérou.


Capachica :

Hilata, Llachón et Santa María sont des petites communes rurales situées sur la péninsule de Capachica, sur le lac Titicaca.

Les conditions de vie des villageois sont des plus modestes. Très traditionnel, le mode de vie a peu évolué au cours des siècles derniers.

La péninsule est une région rurale économiquement sous-développée et oubliée en terme d'aide économique gouvernementale. Aujourd'hui encore, les conditions de vie sont particulièrement difficiles. Pas étonnant dès lors que de nombreux enfants soient obligés de participer aux travaux agricoles, ce qui laisse peu de temps à l'éducation scolaire. Par conséquent, le niveau scolaire de la population est faible, avec un taux d'analphabétisme d'environ 15%. Rares sont les habitants disposant d'un emploi stable. L'agriculture et la pêche sont les principales sources de revenus des habitants.

Les maisons sont construites en adobe (argile cru) et ont un toit de roseaux, le sol est généralement en terre battue. Les habitants de la région pratiquent une agriculture de subsistance et travaillent du matin au soir dans les champs ou sur le lac. Le fait de posséder une ou deux vaches et quelques moutons est source de fierté. La plupart des familles ne possèdent même pas de bœuf qui pourrait pourtant faciliter les travaux des champs. Ils sont donc obligés de creuser les sillons à la main, à l'aide de herses et de charrues.

La mairie négocie actuellement l'installation de lignes électriques. Les dons généreux récoltés par ViSozial en 2007 on permis de créer des canalisations et de raccorder les communes à l'eau courante.


Description des projets :

Située au cœur du village, L'école primaire de Hilata est officiellement appelée "Institución Educativa Primaria DE 70 046 Hilata".

Partiellement financée par l'État, elle existe depuis 1965. Actuellement, l'école accueille environ 80 enfants de 6 à 12 ans et propose six niveaux (cycle primaire). Au total, trois instituteurs leur enseignent les mathématiques, la lecture, l'écriture, la musique et le sport. Dans le même bâtiment, deux classes de maternelle accueillent les plus petits. Deux éducatrices s'occupent des enfants de un à six ans.
L'école de Llachón est fréquentée par environ 160 enfants âgés de 6 à 14 ans. Les cours ont lieu de 8h00 à 13h30. Les enfants effectuent chaque jour un trajet de 30-50 minutes à pied pour rejoindre l'école, leurs familles habitant souvent loin du village. En août 2005, un nouveau projet a été mis sur pied : le Wawawasi (école maternelle) de Santa María. Actuellement, elle accueille près de 20 enfants âgés de 3 à 5 ans. Située dans un petit bâtiment près du port, l'école maternelle est meublée de façon spartiate. Les ressources financières des familles ne leurs permettent pas d'acheter les fournitures nécessaires. La scolarisation des enfants permet aux mères de se consacrer aux tâches domestiques et aux travaux des champs sans laisser les enfants sans surveillance.
Depuis 2004, tous les enfants des écoles maternelles et primaires sont pris en charge via notre programme de parrainage. En mai 2008, viSozial a lancé une campagne d'alimentation dans les trois communes afin de sensibiliser les habitants aux questions de santé et de nutrition. Le nutritionniste péruvienne Maria Isabel sensibilise les habitants de Capachica aux questions d'alimentation. Un régime alimentaire a été spécialement conçu pour les enfants d'âge scolaire afin de réduire et de prévenir la malnutrition et les carences alimentaires. viSozial achète chaque jour des denrées alimentaires permettant de préparer un déjeuner équilibré pour les enfants. Trois fois par an, les enfants d'Isabel sont examinés, pesés et mesurés afin de vérifier leur bon développement. viSozial organise en outre des excursions et différentes campagnes de sensibilisation. Par exemple, au cours d'une campagne de sensibilisation à l'hygiène organisée chaque année, les enfants apprennent comment - et surtout pourquoi - se brosser les dents. Les parents sont associés à l'ensemble de ces activités afin de les sensibiliser aux questions de formation et de santé.


Objectifs que nous n’atteindrons qu’avec des dons... :

... achat d'un uniforme scolaire pour un enfant - 15 EUR
... organisation d'un tournoi de football pour 60 enfants à Hilata - 200 EUR
... financement des repas au jardin d'enfant pendant un mois - 160 EUR
 

Événements marquants :

2008 : 2500 EUR sont consacrés à l'achat d'instruments de musique et au financement du salaire annuel du professeur de musique de l'école de Llachón
2008 : Lancement de la campagne de sensibilisation à l'alimentation avec la participation de 200 enfants des deux écoles et du Wawawasi
2007 : Les travaux de raccordement à l'eau des trois communes sont terminés
2005: Raccordement à l'eau et construction de 50 sanitaires pour les écoles et le Wawawasi
2004 : Opération de sensibilisation à la propreté et à l'hygiène dentaire pour les 15 enfants avec la participation d'un médecin, puis formation nutritionnelle à l'attention des parents au Wawawasi de Santa María
2002 : Organisation des premières campagnes dans les écoles primaires de Llachón et Hilata Comment agit viSozial
• Construction d'installations sanitaires dans les écoles et raccordement à l'eau de l'ensemble des communes
• Construction et équipement des écoles primaires et maternelles (armoires, livres, matériel pédagogique, maillots de football, ballons, etc)
• Achat de nourriture
• Organisation d'une grande campagne de sensibilisation à l'alimentation
• Organisation des campagnes de sensibilisation à la santé et l'hygiène
• Organisation d'excursions et de campagnes (campagne de Noël en Décembre et campagne scolaire en mai au cours desquelles chaque enfant reçoit un cadeau et des fournitures scolaires)
• Financement d'un professeur de musique pour les cours de musique à Llachón. Les compétences musicales peuvent être une source de revenus supplémentaires pour les enfants ( par exemple : création d'un groupe de musique se produisant dans les fêtes)
• Opérations d'embellissement : travaux de peintures à l'école de Llachón, ponçage des tables, achat de poubelles.


Objectifs :

Dans un proche avenir, l'élargissement des écoles élémentaires de Hilata et Llachón aura lieu afin que les 200 enfants de Capachicala en âge d'être scolarisés puissent y apprendre à lire et à écrire. En outre, il est prévu d'aménager une bibliothèque à Hilata afin que les enfants aient accès à la littérature espagnole et anglaise. Nous prévoyons également d'élargir notre offre de formations en proposant par exemple des cours pour adultes (alphabétisation) et des cours d'anglais. viSozial financera le salaire des enseignants afin de garantir la qualité des cours. Le Wawawasi de Santa Maria sera mieux équipé via l'achat de jeux d'extérieur (toboggan, balançoires, bac à sable, etc) qui permettront aux touts-petits de s'amuser dans le jardin. À long terme, il est prévu de construire un bâtiment à Santa Maria. Actuellement, les enfants sont accueillis dans une petite pièce mise à leur disposition par la municipalité, mais nul ne sait s'ils pourront y rester. Nous comptons poursuivre les campagnes de sensibilisation à l'hygiène et l'ensemble des activités en faveur des enfants et de leurs parents.

photo-viventura.jpg


15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 07:00

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La monnaie locale est le sole,  solès (au pluriel).

La veille, à l'aéroport, j'avais échangé 150 euros et j'avais reçu en échange 531 solès. (rapport compris, suivant les lieux d'échange entre 3,40 et 3,71).

Le coût de la vie sur place n'est pas très élevé pour un français.

N'oubliez pas qu'il faut né-go-cier.

Et ce, même si, compte tenu du prix peu élevé que cela représente pour nous, on a quelques scrupules à le faire.

Les guides que nous avons eus tout au long de notre circuit n'ont cessé de nous le répéter : NE-GO-CIEZ. (même à la pharmacie où nous devions aller chercher des médicaments, il fallait NE-GO-CIER !! mais nous n'avons pas eu l'occasion de tester)

30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:00

Avant de partir, C. s'était inquiétée auprès de DA (qui était déjà allée au Pérou) des conditions sanitaires que nous allions rencontrer.

Elle avait trouvé sur Internet des témoignages sur les toilettes et sur la propreté en général qui l'avaient fait - un moment - réfléchir dans la mesure où son mode de vie occidental est très "aseptisé".

Alors je voudrais ici raconter le plus honnêtement comment cela s'est passé pour nous :

- Dans les hôtels où nous sommes descendus ou dans les restaurants où nous avons mangé, aucun problème. Au contraire, certains restaurants ou hôtels français pourraient prendre exemple sur la propreté des lieux que nous avons fréquentés.

SDB-CUSCO.JPG 

Je pense notamment, au restaurant de PUERTO INKA, perdu au milieu de nulle part et bout du monde (la route s'arrête là où l'océan commence) et où les toilettes étaient vraiment nickels et raffinées.

ci-dessous : détail de la porte des toilettes

TOILETTES

Par contre, dès que vous quittez le circuit "touristique" vous vous heurtez à la dure réalité que vivent les Péruviens au quotidien : l'eau est rare.

Je vous invite à lire à ce sujet, un article sur les "attrape-brouillard" au Pérou rédigé par "Les Voyageurs de l'Eau", deux jeunes ingenieurs français "qui racontent au gré de leurs rencontres, les bouleversements, les combats et les scandales autour de l'eau".

Je vous recommande également le documentaire ci-dessus, diffusé par ARTE en Juillet 2010 et intitulé "LIMA : quand l'eau est un luxe". Il est très intéressant et très instructif.

 

  

 

Alors, oui : si vous avez une longue route à faire - comme par exemple sur la Panaméricaine - n'oubliez pas de vous munir de votre propre rouleau de papier toilette.

Pourquoi me direz-vous ?

Parce que les distances sont quelquefois très longues et que vous ne disposerez pas toujours d'un arrêt "pipi" traditionnel : il faudra se contenter de la nature !! (souvenez-vous de ce groupe de canadiens que nous avons rencontré dans l'avion CUSCO-LIMA et qui nous ont raconté leur "galère" de la veille)

Et lorsque vous aurez accès à une toilette publique (ou même toilette dans un "bistro-magasin-resto" au bord de la route), il n'y aura pas obligatoirement  de papier toilette et s'il y en a, il faudra le payer.

Sur la Panaméricaine, cela nous est arrivé. Le propriétaire nous a demandé quelques solès pour nous en remettre.

De plus, vous ne devez pas jeter le papier dans la cuvette mais à côté dans un seau* prévu à cet effet, le système de tuyauterie n'étant pas adapté à ces déchets. Et comme il n'y a pas de chasse d'eau vous devez prendre de l'eau dans le récipient prévu à cet effet à l'extérieur et la jeter dans les toilettes après les avoir utilisées.

Loin de moi l'idée de donner des leçons, mais c'est effectivement les enseignements que nous devrions ramener des voyages que nous effectuons à l'étranger, notamment lorsque l'on se rend dans les pays dits émergents et ne pas les oublier dès le retour à la maison :

- se dire que la FRANCE n'est pas le nombril du monde, accepter, respecter, comprendre et s'adapter aux différents modes de vie auxquels nous sommes confrontés.

...

 En ce qui me concerne, je dois avoir un cerveau reptilien assez développé car je dois avouer que j'adore .... "marquer" de mon passage  les territoires qui me plaisent - (comme un chien !!) et c'est ce que j'ai fait dans la Vallée de Colca, sur l'Altiplano et même au Machu Picchu. ( là encore, pensez à ne pas laisser le papier, enterrez-le).

Et voilà, ci-dessous, les toilettes les plus typiques que nous avons utilisées : à l'hôtel AMARU, dans les murs incas de la ville de CUSCO.

TOILETTES-INCAS-A-CUSCO.JPG

 

* j'ai vécu la même chose (y compris dans le Mac'Do de la Place Tien Anmen) à l'époque où j'ai visité PEKIN en 1999 avec ma Poétesse de soeur, mais je suppose que, Jeux Olympiques obligent, tout cela a bien changé !! 

 
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 08:00

Lorsque j'ai commencé à rédiger ce carnet de voyage, j'étais tellement pressée de rentrer dans le vif du sujet que je n'ai pas abordé l'arrivée à l'aéroport de LIMA. Voilà qui répare l'oubli.

Lorsque vous arrivez à l'aéroport Internacional Jorge Chávez de LIMA après 24 heures de vol (vol province AMSTERDAM pour ce qui nous concerne + vol AMSTERDAM LIMA), la première chose qui surprend .... rien en fait ... c'est un aéroport qui ressemble à tous les autres, tout au moins dans sa zone d'arrivée.

Si, une différence tout de même : il fait chaud !! alors qu'à notre départ, hier matin, nous étions dans le froid et sous la pluie et que 15 jours avant, il neigeait !. On note également la présence importante de patrouilles de police ou de douane.

Justement parlons douanes. Dans l'avion nous avons rempli, comme tout le monde, - et comme pour tous les voyages hors du territoire français - la fiche d'immigration. Cette fiche, il faudra la présenter avec notre passeport à l'accueil des différents hôtels où nous séjournerons et au guichet de l'immigration au moment du départ du territoire péruvien.

Alors, sachez qu'il faut veiller sur elle précieusement. 

En attendant que nos bagages défilent sur le tapis roulant, je vais échanger 150 euros à un bureau de change présent dans cette zone. Il en existe plusieurs ainsi que des distributeurs automatiques.

Le passage en douane est toujours un moment de stress pour moi, même si je n'ai rien à me reprocher. J'ai l'impression que j'ai la physionomie d'un contrebandier !!. Et je m'efforce systématiquement à penser à des choses positives, à sourire (figé certainement), bref, toutes sortes de techniques de lâcher prise pas vraiment efficaces, je dois l'avouer  !!.

A LIMA, pendant que j'attends dans la file d'attente, je note qu'un douanier, près d'un portique, demande aux voyageurs d'appuyer sur un bouton qui devient tantôt rouge, tantôt vert.

J'observe et j'en déduis très vite que le contrôle des bagages va résulter de cette loterie quelque peu inattendue dans ce lieu !!. Ici, ce n'est pas le sourire ou l'allure - décontractée ou anxieuse - qui va déterminer le contrôle, mais le hasard !! un jeu de roulette !! (rassurez vous, elle n'est pas russe).

Donc nous passons la douane en appuyant sur ce gros bouton : VERT on passe (ça a été mon cas !), ROUGE on a droit à un contrôle (cela a été le cas de ma soeur et de son mari, du coup).

La visite des bagages a été rapide et nous nous sommes retrouvés rapidement dans le hall d'arrivée où  nous sommes assaillis de propositions concernant nos bagages, un taxi ... dont nous n'avons que faire. Nous cherchons notre nom sur un panneau : c'est le véhicule de notre hôtel qui nous récupère après qu'une charmante jeune femme nous ait un peu briefé sur notre séjour au milieu du brouhaha de l'aéroport.

Il  est situé à une dizaine de kilomètres du centre historique de LIMA, en bordure de l'Océan, et à 17 kilomètres du district de Miraflorès où nous nous rendons.

aereport lima 

Bien que cela ne fût pas le cas à notre arrivée, notre guide nous conseille de faire attention à ne pas prendre n'importe quel taxi au Pérou. 

Le Ministère des Affaires Etrangères français donne ces conseils aux voyageurs sur son site :

"Taxis : il est recommandé aux voyageurs arrivant au Pérou de faire preuve de prudence au moment de choisir son taxi et de privilégier les compagnies régulières identifiées comme telles, une fois à bord de l’un d’entre eux, d’adopter certains réflexes comme celui de condamner les portes et de remonter les fenêtres arrière (sans toutefois les fermer totalement), en gardant ses affaires personnelles à ses pieds, à l’abri des regards. Le consulat peut vous conseiller une compagnie de taxi de type « taxi seguro ».

Je n'ai aucun intérêt personnel à faire la promotion de ce site, mais je le trouve très intéressant à consulter avant d'entreprendre un long voyage. 

 

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