CUSCO - Page 6 -
Nous l'avons pris relax ce matin : la journée nous appartient et nous sommes encore un peu sonnés par tout ce que nous avons vécu et vu ces deux dernier jours. Alors, nous avons pris notre temps pour nous lever, déjeuner. Puis nous avons descendu cette rue aux pierres Incas vers la place des Armes. Nous nous sommes "perdus" dans les petites ruelles adjacentes caractéristiques, avons admiré une nouvelle fois l'artisanat local, notamment dans ce grand bâtiment en face la Cathédrale où l'on retrouve - dans le cadre du commerce équitable - un condensé de tous les objets, livres, CD que nous avons pu voir jusqu'à aujourd'hui. Il fait un temps superbe et cette ville que j'ai envie d'appeler "la ville rose" car c'est la couleur dominante est une ville belle, fière de son histoire, l'inscription "Viva el Peru glorioso - Cusco" réalisée par une Compagnie de Pompiers de la Ville en est une preuve. Je suis tombée amoureuse de CUSCO, malgré ses dérives touristiques et si je retourne au Pérou, c'est là que j'irai. |
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Nous avons tout aimé à CUSCO : les habitants avec qui nous avons bavardé au fil de notre ballade, ses ruelles, sa place, ses restaurants avec leurs balcons en "moucharabieh" où il y a juste la place de s'asseoir autour d'un petit comptoir étroit, sa cuisine...
Depuis notre balcon, nous admirons l'animation autour de la place : le petit tram en bois de Cuzco, la police touristique (?!), le caroussel des voitures et des taxis. A moment donné, depuis notre observatoire, nous remarquons sur la rue un péruvien lourdement chargé de deux gros sacs blancs sur le dos. Des touristes lui demandent - en tout cas c'est ce qu'on en a déduit - de le prendre en photo. Le péruvien accepte et dès les touristes partis, devinez ce que cet homme a fait ? : il a hélé un taxi, payé par les quelques soles qu'on venait de lui donner. Malin, non ? |
Après le repas, délicieux - quel que soit le plat qu'on ait choisi -, nous allons dans un super marché alentour afin de faire quelques courses. Nous préparons un apéro pour ce soir, à l'hôtel, et ce, pour deux raisons : 1. je suis en manque de vin depuis le début du séjour et et j'en boirai bien volontiers un verre. Le fait de l'avouer déclenche des vocations Donc nous achetons une bouteille de vin "chilien" qui s'avèrera être excellent (mis au "frais" dans un trou de la douche)
2. Nous attendons Philippe PIERRE pour le débriefing du voyage. Nous n'avons que des félicitations à lui adresser, mais ça sera encore plus sympa autour d'un verre. Donc nous achetons aussi quelques noix de macadamia. N. en profite pour s'offrir une bouteille de PISCO (la recette ici) et Da achète 1 kg de ces mini citrons verts dont j'ai déjà parlé et qui font l'effet d'une bombe dans la bouche et qui vont si bien avec le PISCO. Quant à moi, c'est du café péruvien présenté dans un sac de jute que je ramène à mon fils. A propos de café - et nous l'avons appris tardivement - les péruviens sont producteurs et non consommateurs. Ceci explique pourquoi nous avons recraché le premier café que nous avons goûté : amer et très, très, fort, très concentré. (on s'était servi comme en France, alors qu'il faut le diluer avec de l'eau pour qu'il soit buvable). Au petit déjeuner on nous amenait le café - pour deux - dans un petit pot à crème de 20 cl à tout casser, mais rien que ce petit pot équivaut à une grande cafetière !!!. Nous n'avons jamais eu besoin d'en redemander !!!. De retour à l'hôtel, la séance de débriefing se passe très bien. Philippe PIERRE nous dit que nous recevrons un questionnaire d'ici une quinzaine de jours - parce qu'il juge qu'il vaut mieux prendre un peu de recul d'une manière générale -. Il nous parle également des difficultés qu'il rencontre en ce moment compte tenu de la difficulté à accéder au Machu Picchu notamment, et nous indique que la solution alternative retenue par les agences de voyages, c'est une séance de chamanisme.
Laurent nous a rejoint pendant la réunion. C'est lui qui nous amène au restaurant où nous allons aussi assister à un spectacle. |
Et nous trinquons, avec du PISCO bien évidemment, à ce voyage où tout s'est merveilleusement déroulé.
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