Elle débute très tôt cette journée. Lever à 6h pour un départ vers 7 h 30 petit déjeuner oblige !! Notre minibus - et notre chauffeur SYLVIO qui va nous accompagner jusqu'à PUNO - nous attendent. La journée s'annonce superbe : un ciel bleu !! sans nuage. Nous quittons peu à peu LIMA et nous engageons sur la PanAméricaine : une route étrange entre désert et océan Pacifique. Elle longe la côte ouest du continent américain, de l’Alaska à la Patagonie. Nous avons tout loisir d'observer la banlieue de LIMA dont les maisons s'étirent encore pendant une trentaine de kilomètres après avoir quitté le centre ville. |
Notez les citernes sur les toits des maisons. (Chaque fois que je voyage, je me dis que nous avons de la chance dans nos pays dits "développés" d'avoir accès à toutes les ressources naturelles sans se poser la question de savoir d'où et comment ça arrive jusqu'à nous). La route s'étire comme un long ruban. Nous croisons peu de voitures. Par contre il y a beaucoup de camions. Nous sommes arrêtés par un contrôle routier. No problème : on peut poursuivre vers PISCO.
Toujours, le long de la Panaméricaine : il s'agit de poulaillers Après une halte près de PISCO pour un petit pipi dans des toilettes très rudimentaires où nous avons dû prendre de l'eau pour la chasse dans un tonneau devant la porte et acheter des bouteilles d'eau pour tous les six, nous arrivons à :
Les îles Ballestas sont un archipel d’îles situées dans la réserve nationale de Paracas, au large de Pisco, au sud de Lima. On les compare aux Iles Gallapagos. N'oubliez pas la loupe, avec votre souris pour voir les détails !
Au passage, nous avons tout loisir d'observer le "Candélabre" : il mesure 180 mètres de long, 70 mètres de large et 50 cm de profondeur. Admirez la couleur du ciel : on n'est pas des petits veinards ?
En remontant dans notre minibus, nous étions encore un peu groggys par la ballade que nous venions de faire aux îles BALLESTAS. On avait encore dans les oreilles le bruit indescriptible du lieu appelé "maternité". On aurait dit le bruit d'une cour de récré multiplié par 1000.
des dunes gigantesques, comme je n'en n'avais jamais vu !
du sable et au milieu quelques arbres
l'oasis dans toute sa splendeur - telle qu'on la découvre du sommet
Dans un premier temps, nous admirons le cadre de l'hotel qui nous acceuille. Très sympa, fréquenté majoritairement par des jeunes en groupe ou en couple. Nous sommes les plus âgés.
En fait, en ce qui me concerne, je n'ai plus regardé le programme depuis que je l'avais validé en Octobre 2009. Je veux vivre chaque moment de cette aventure au présent et me laisser surprendre en permanence sans anticiper sur les événements. (ceci dit, je vais être servie !!)
Bref, après notre repas, on aurait bien passé l'après midi au bord ou dans la piscine, mais voilà que notre guide vient nous chercher pour la suite du programme. Avant qu'on ait eu le temps de réfléchir (heureusement d'ailleurs car certains d'entre nous n'y seraient certainement pas allés) nous voici installés, harnachés avec des ceintures bretelles rouges dans un engin vert sorti d'un film de science fiction.
Il démarre - à une allure normale pour cette sorte d'engin - et se dirige vers les dunes. Et là commence une course complètement folle qui va durer plus d'une demi heure au cours de laquelle les seuls sons que nous entendrons seront ceux de la machine ... et NOS HURLEMENTS !! et nos éclats de rire. Merci donc, à ceux qui ont réalisé ce petit film. N'oubliez pas de passer plein écran (clic sur les 4 flèches en bas à droite de la vidéo) et bonne ballade !
La légende veut qu'une jeune princesse, fut surprise par un chasseur pendant qu'elle était en train de se baigner dans la lagune de Huacachina, Elle s'est enfuie formant derrière elle, avec les plis de son manteau, les fabuleuses dunes qui entourent aujourd'hui l'oasis. C'est hilares et un peu courbattus, je dois le dire, que nous avons retrouvé SYLVIO et son minibus pour la suite de l'aventure. En quittant HUACACHINA nous nous dirigeons vers NAZCA où nous devons passer la soirée et la nuit dans un ECOLODGE.
La route serpente entre ces murs de roches. De temps en temps une tache de verdure au sortir d'un virage. A un moment, SYLVIO, notre chauffeur, arrête le minibus sur le bord de la route et nous demande de regarder devant nous. Nous avons tellement ce paysage depuis des heures sur la rétine que la première chose que nous voyons, c'est toujours et encore des rochers. - "Regardez bien" nous dit-il. "Ne distinguez-vous rien ?". Et il nous montre une formation sur le bord de la route appelée "la tête de l'Inca".
C'est assez stupéfiant. Devant notre air étonné et ..... nos doutes, il nous jure qu'il n'y a aucune intervention humaine sur cette figure : seulement le résultat du vent et du temps !! |